C’est devenu une banalité de le dire et de l’écrire mais celui qui avait dit « maintenant quand il y a une grève, on ne s’en rend même pas compte », est obligé de ravaler ses paroles… De 1 (selon la police) à plus de 2 millions (selon les syndicats) d’individus dans les rues, dans toute la France, forcément ça ne passe pas inaperçu.
A Paris, les rues entre la place de la Bastille et celle de l’Opéra étaient pleines. A 17h, devant l’Opéra bastille, tout un pan du cortège continuait à piétiner… C’est dire si la foule était au rendez-vous.
L’ambiance était familiale. Ici et là, on trouvait des familles entières, et des enfants en bas âge sur les épaules de leur père. Ici encore, un homme d’un certain âge en aidait un autre plus jeune à monter sur une borne de collecte de verre, lequel voulait prendre un meilleur point de vue, un peu surplombant.
Le fondement de l’appel à cette manifestation peut sembler brouillon. Et il l’était. Mais, cette mobilisation protéiforme ne fait que soulever le malaise transversal et multiforme qui touche l’ensemble de la société, à commencer par les classes moyennes et populaires.
A Paris, les rues entre la place de la Bastille et celle de l’Opéra étaient pleines. A 17h, devant l’Opéra bastille, tout un pan du cortège continuait à piétiner… C’est dire si la foule était au rendez-vous.
L’ambiance était familiale. Ici et là, on trouvait des familles entières, et des enfants en bas âge sur les épaules de leur père. Ici encore, un homme d’un certain âge en aidait un autre plus jeune à monter sur une borne de collecte de verre, lequel voulait prendre un meilleur point de vue, un peu surplombant.
Le fondement de l’appel à cette manifestation peut sembler brouillon. Et il l’était. Mais, cette mobilisation protéiforme ne fait que soulever le malaise transversal et multiforme qui touche l’ensemble de la société, à commencer par les classes moyennes et populaires.
Contrairement à ce qu’on peut entendre ici et là, et notamment dans la bouche de Xavier Bertrand dans l’émission « A vous de juger », les Français n’ont pas exprimé leur crainte et leur inquiétude face à la crise qui est en train de déferler. Les Français ont exprimé leur ras-le-bol de ce système qui marche à l’envers, ce système qui fait payer aux salariés les erreurs des spéculateurs, ces spéculateurs qui continuent à se remplir les poches en temps de crise, ces spéculateurs qui font payer aux autres – et au prix fort - leurs gaffes, et gardent pour eux les bénéfices quand cela marche.
Le malaise n’est pas ponctuel. Les racines du mal sont beaucoup plus profondes et multiples. Elles s’ancrent certes dans la crise mais dans les raisons de celle-ci, ses conséquences, sa gestion. Elles se nourrissent également du ressentiment créé par à la politique sarkozyste menée depuis 20 mois…
La CGT scandait ces mots :
Les jeunes dans la misère,
Les vieux dans la galère
De cette société là,
On n’en veut pas !
(bon, je passerai sur la pauvreté musicale attendrissante et ridicule des slogans que l'on retrouve dans toutes les manifestations.)
Beaucoup de métiers de la santé publique étaient présents. Par exemple, on pouvait lire sur un panneau « psychiatrie en danger » .
Sur un panneau bleu-blanc-rouge, on pouvait lire ce message : « URGENCE SOCIALE » .
Au milieu du cortège, on trouvait des « étudiants en grève » de l’école de cinéma Louis Lumière.
On trouvait également un groupe de personnes levant des pancartes au nom de la Ligue des Droits de l’Homme.
Mais cette manifestation était aussi un mouvement dirigé directement à l’encontre de Nicolas S. Des manifestants entonnaient un air dont les paroles étaient celles-ci : « Et là Nicolas, la grève tu t’en aperçois ? »
A noter également qu'étaien brandies beaucoup de pancartes « casse-toi pov’ con » ou tout simplement « pov’ con » .
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