Si Bertrand Delanoë, soutenu par de vieilles têtes comme Jospin, Rocard et Hollande, n'incarnait pas vraiment le changement, il avait au moins le mérite de ne pas avoir perdu il y a un an et demi. Idem pour Martine Aubry qui, même si elle s'est alliée avec un vieil euro-allergique, Fabius, s'était faite discrète en restant dans son bastion lillois.
La surprise vient du côté de Benoît Hamon. Gonflé par la crise financière internationale, le jeune député européen, avec 19% des voix, s'affirme comme un incontournable de l'échiquier de la rose. Toutefois, la montée en force de ce véritable nouveau visage ne fait que souligner la division du PS, moins lisible que jamais, complètement aphone et impuissant, puisque coupé en quatre grande parts.
Surtout, le plus triste est de voir que le one (wo)man show politique paie. Que les "fra-ter-ni-té" paient. Et finalement, que les militants du PS préfèrent la fraîcheur du frigidaire à la moîte sueur d'horizons moins "déjà vu".
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