Hier, dans le Journal du Dimanche, a été publiée une interview fort amusante et franche du professeur de médecine et député UMP Bernard Debré, à propos de la grippe A.
Selon lui, "Cette grippe n'est pas dangereuse. On s'est rendu compte qu'elle était peut-être même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière. Alors maintenant, il faut siffler la fin de la partie !"
"Tout ce que nous faisons ne sert qu'à nous faire peur", a-t-il ajouté. Et il tranche d'un "cela reste une 'grippette', ce n'est ni Ebola, ni Marburg", souligne-t-il.
Je n'ai pas l'habitude de remercier des élus UMP mais là, je m'incline et de je ne peux qu'apprécier cette saignée dans la pyschose alimentée depuis plusieurs mois par les politiques, les médias et la "surmédiatisation politique"...
Et le député UMP tacle Roselyne Bachelot, même s'il dit ne pas accuser la ministre : "les vaccins ne seront pas prêts avant le 15 novembre", c'est-à-dire "lorsque le premier pic de contamination sera passé".
La grippe A est donc (a) une vaste supercherie montée par la société du spectacle, (b) une blague autour de laquelle on s'est agité de façon inconsidérée et à laquelle ils n'ont pas su apporter une réponse efficace et correcte. On nage dans le ridicule.
La grippe A est donc (a) une vaste supercherie montée par la société du spectacle, (b) une blague autour de laquelle on s'est agité de façon inconsidérée et à laquelle ils n'ont pas su apporter une réponse efficace et correcte. On nage dans le ridicule.