lundi 29 juin 2009

Burqa, cagoule, manifestations

Le texte anti-cagoule est passé. Soit. Le port de la burqa est en train d'être discuté. Alors, en attendant, s'il faut se protéger du soleil, du froid, ou se masquer, portez une burqa!

Même si ce "vêtement" est une véritable infamie, je ne serai pas étonné si les casseurs s'en servent lors des manifestations.

Qui va vérifier si ce sont des hommes ou des femmes sous ces burqa? On ne soulève pas les jupes des filles... On ne soulève pas les burqa non plus.

mardi 23 juin 2009

Sarkozy à Versailles, le roi borgne


Nicolas Sarkozy a prononcé hier son premier discours devant le Congrès, à Versailles : le fruit de la réforme de la Constitution de juillet 2008. Ce matin, dans la presse, il était simple de faire un constat : seuls Etienne Mougeotte du Figaro et Francis Pécresse dans Les Echos ont apprécié - que dis-je, admiré - l'intervention du président français. Les autres, presque tous les autres éditorialistes, journalistes de quotidiens nationaux ou régionaux ont été déçus.

Quoi de plus normal ? Nicolas Sarkozy a fait un discours de premier ministre puisque Matignon n'est rien d'autre qu'une coquille vide hantée par un chef de gouvernement fantôme, maraboutée par l'Elysée et les nombreux conseillers du président.

Certains, ce 23 juin, comme Claude Askolovitch sur Europe 1, ont souligné la solitude de Nicolas Sarkozy. "Sarkozy est seul, parce qu’il n’y a plus de rival à droite, plus de menace à gauche. (...) il n’y a plus personne." Dans le Républicain Lorrain, on pouvait lire : "la mise en scène permet de profiter au maximum du résultat des européennes en montrant un Nicolas Sarkozy dominant seul, de son Aventin un champ de ruines politiques".

Un champ de ruines, certes, mais qui n'a montré qu'un petit chef terne, sans grandeur, sans ambition, sans émotion. Une vision désolante qui rappelle qu'au pays des aveugles, le borgne est roi.